Édiles et Charges Communales

À la Mairie de Peyrehorade

Du 11 septembre 1774 au 20 novembre 1782 : Charles LASSERRE.
? - décembre 1784 - ? : CASSOULET, “Lieutenant de Maire”.
Du 14 mai 1789 au 12 juillet 1789 : Gratian CASSOULET, Maire.

PLANTATION DE L'ARBRE DE LA LIBERTÉ

Le 21 octobre 1792, l'An Premier de la République française, dans la maison commune de la Ville de Peyrehorade et Igaas où se sont trouvés par suite en permanence les citoyens Cassoulet, maire, Bordenave, Badets, Minvielle, Dubois, Magescas, officiers et Poyseinjean, procureur de la Commune,le jour d'aujourd'hui, 21 octobre 1792 an Ier de la République, ayant été choisi pour planter l'arbre de la Liberté, la Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité de cette ville ayant désiré célébrer cette cérémonie avec toute la pourpre dont la petitesse de notre commune est susceptible, ils ont réglé un ordre de marche dans lequel ils ont admis les épouses, fils et filles de ses membres.
    Le cortège est parti de la salle de la Société* où les citoyens composant la municipalité s'étaient rendus comme membres, mais sur la prière qui leur a été faite de se constituer en municipalité et de prendre le rang que la loi lui indique, les dits citoyens ont pris leurs écharpes et se sont placés et ont été avec leur cortège entier depuis la société jusqu'à l'entrée du faubourg de Lembarry où était déposé un jeune arbre destiné à être planté auprès de la perche.

Ce jeune arbre était porté par 40 jeunes citoyens et citoyennes, celles-ci vêtues de blanc portant des écharpes tricolores et précédées du président de la société populaire coiffé du bonnet de la Liberté et d'un laboureur portant la pique et d'un autre citoyen portant l'inscription dont on devait orner la perche.

Arrivés sur la place dite “Derrière la ville” [Darré le bielle, l'actuelle Place Aristide Briand], le jeune arbre a été déposé et on s'est  occupé de dresser la perche, haute de soixante pieds, et, y ayant réussi sans le moindre accident, tous les assistants dont le nombre était considérable ont fait retentir l'air de cris :
- “Vive la Nation et Vive la République française !
- “Vive la Liberté et Vive l'Egalité !” ce qui a été regretté par un peuple survenu des paroisses voisines qui sont venus assister en curieux à cette fête civique.
On a ensuite entonné l'himne des Marseillais qui a été chanté par un chœur de 24 jeunes garçons et filles et dont le refrain :
- “Aux armes, citoyens !” était répété par le peuple.
La cérémonie finie, la municipalité s'est retirée à la maison commune, la nuit ayant empêché que le cortège se retira dans le même ordre qu'il était arrivé.
Les officiers municipaux se sont ensuite allés joindre à leurs frères dans la salle de la société populaire où le peuple s'est rassemblé pour danser. Ce divertissement a duré jusque minuit et tout s'est passé avec le plus grand ordre, chacun étant pénétré des sentiments de fraternité qu'inspirait la solemnité du jour.
Le bal a été terminé par l'himne* des Marseillais.

Est-ce le même arbre qui subsiste majestueusement au milieu de la place plus d'un siècle après ?
Est-ce le même arbre qui subsiste majestueusement au milieu de la place plus d'un siècle après ?

Le présent procès-verbal ayant été commencé hier, a été clos et arrêté ce jourd'hui 22 du dit mois et an que dessus.
    Et au moment où nous allions signer, le procureur de la commune a dit que pour conserver à jamais la mémoire du Décrêt de la Convention Nationale du 21 septembre dernier qui abolit la Royauté, il requiert que la place dite du “Marché” soit nommée la “place de la République” et la promenade de derrière la ville “l'allée de la Liberté”.
Sur quoi, la municipalité ayant délibéré, elle a arrêté que la place du marché portera à l'avenir le nom de “Place de la République” et la promenade de derrière la ville celui de “L'allée de la Liberté”. Et pour que personne ne prétende cause d'ignorance du présent arrêté, il sera fait 2 plaques sur lesquelles on inscrira les noms ci-dessus donnés aux dites places et promenade, l'une desquelles sera placée à l'encoignure de la maison du citoyen Barthouil et l'autre à l'encoignure de la halle neuve du côté de l'allée.

(*) La Société populaire s'établit dans la synagogue réquisitionnée (actuellement : sur la rue de la synagogue, entre la maison Pujo et le magasin bleu)


? au 11 février 1784 : Charles LASSERRE (°1699 - †11/02/1784) appoticaire (sic)

? (27/06/01793) au 8 août 1793 : Jean Baptiste DUSSAU.
? (14/11/1793) au 1er octobre 1794 : Jacques CAPDEPONT.
Du 4 octobre 1794 au 4 février 1795 : Gratian CASSOULET.
Du 11 mars 1795 au 6 novembre 1795 : Pierre BORDENAVE.
Du 7 novembre 1795 à ? : Agents municipaux : LATASTE, BOUSSEBAYRE, MOMPÈS, PALLAS, GABILLON, DUSSAU.
Du 11 janvier 1800 au 15 février 1800 : Pierre BOUSSEBAYRE, chirurgien, maire provisoire.

Du 9 mai 1800 au 11 juin 1815 :

Clément SIEST.

Une énigme subsiste: d'octobte 1811 à novembre 1814, Clément Siest assure la charge de Maire en même temps à Œyregave. Il remplace ( pour quelles raisons ? ) Arnaud LAPEYRE. À la fin de l'année 1814, c'est A. LASSEGUETTE qui reprend les fonctions de maire dans cette commune.

Du 12 juin 1815 au 26 juillet 1815 :

Arnaud VIVENSANG, notaire.


Du 27 juillet 1815 au 30 novembre 1831 :

Clément SIEST. L’élection est contestée “entachée d’illégalité” par A. Vivensang.


Du 8 décembre 1831 au 16 septembre 1843 :

Arnaud VIVENSANG.

 

 

Du 19 septembre 1843 au 27 août 1848

puis du 17 octobre 1870 au 10 février 1878:

Henri GARAY, notaire.

Du 31 août 1848 au 20 février 1868 : Jean Antoine VIVENSANG, notaire.
Du 23 février 1868 au 7 octobre 1870 : Arnaud Édouard VIVENSANG, notaire.
Du 17 octobre 1870 au 10 février 1878 : Henri GARAY.
Du 12 février 1878 au 28 février 1880 : Arnaud Gaston LAVIELLE.
Du 7 mars 1880 au 20 août 1881    : Abel MENJOT, notaire.
Du 18 octobre 1881 au 12 mai 1925 : Pierre Amédée LABARTHE, rentier.
 

 

 

 

 

Du 12 mai 1925 au 11 mai 1929 :

Henry DUPAYA, assureur.

Détail d'un cliché de la réunion à Peyrehorade, en 1926, des Félibres.

 

 

 

 

Du 12 mai 1929 au 18 mars 1934 :

Bernard BARBE, directeur d’école.

 

 

Du 19 mars 1934 au 13 mai 1935 :

Eugène PEYROUX,

négociant en grains.

Il est aussi Conseiller Général

du Canton de Peyrehorade,

de 1922 à 1940.

Nous le voyons ici

avec son parapluie,

protégeant M. CASSAGNEAU,

le Préfet des Landes, lors de l'inauguration du pont sur le Gave à Sorde l'Abbaye, en 1931.


Photo de la Mairie de Sorde

 

Du 17 mai 1935 au 2 septembre 1941 :

André LESGOURGUES, architecte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait réalisé lors d'une permission d'André Lesgourgues mobilisé, par  le peintre Victor Séris, lors d'une permission du modèle (daté du 13 janvier 1940)

 

Interim : Noël LORDON (ci-contre) agriculteur et premier adjoint.

Lors de la cérémonie de 1959 en Mairie, on reconnaît sur la photo,

de gauche à droite, Me PINATEL, Mme R. LORDON, Mme N. LORDON,

Roger LORDON, Noël LORDON, Mme J. DUPAYA, Jean DUPAYA, maire, Mme LABORDE SABAROTS, Émile SERRES, M. DARRIDOLE,

M. LABARTHE, M. DASQUET, M. GUIGUES, Lucien LABORDE.

Devant, à gauche, Nadine LORDON, enfant

 

 

Du 2 octobre 1944

au 13 mai 1945 :

Pierre LABAT, Chef de gare, délégué municipal.


Du 13 mai 1945

au 14 avril 1959 :

Pierre LABAT, devenu maire.

Jean LABAT (°1916-†2018)

Fils de Pierre Labat, chef de gare puis maire de Peyrehorade de 1945 à 1959, Jean Labat a toujours été très attaché à sa ville d'origine. Grand fan de rugby, il a notamment joué durant sa jeunesse avec Jacques Chaban-Delmas.

La guerre est venue interrompre sa passion du sport. Le Landais a tenu bon et a été l'un des libérateurs du pays. Avec son camarade Chaban-Delmas sur le terrain et sur le front, Jean Labat est entré dans le monde politique.
Il a notamment été son chef de cabinet (à la présidence de l’Assemblée Nationale et à Matignon), il a aussi été collaborateur du ministre des armées, Pierre Messmer.

Cette vie parisienne ne lui a pas fait renier ses origines puisqu'il a été élu conseiller municipal de Peyrehorade de 1965 à 1971.

 
 Du 14 avril 1959 au 27 mai 1971 : Jean DUPAYA, pharmacien.
Du 28 mai 1971 au 11 mars 1989 Paul LARTIGUE, colonel d’Infanterie en retraite. Interim : Émile SERRES, quincailler, premier adjoint.
Du 12 mar 1989 au 10 juin 1995 :  Jean CIBÉ, ancien secrétaire général de mairie.
Du 11 juin 1995 à mars 2001 : Charles PINSOLLE, retraité du Trésor public.