Le Centre Culturel du Pays d'Orthe

es associations locales se sont constituées au fil du temps. Elles poursuivent des buts sinon similaires, du moins complémentaires et se retrouvent autour de cet objectif commun de rassembler et préserver la "Mémoire" du Pays d’Orthe mais aussi d’en diffuser la connaissance à l’intention des amoureux de cette petite région.

L'Association de Sauvegarde

et de Rénovation des châteaux d’Orthe

a été créée le 16 décembre 1973, enregistrée à Dax sous le n°1537.
En 1973 se posait la question de l’avenir du château de Montréal, château de plaine des vicomtes d’Orthe, édifié à partir du XVIe siècle sur une construction plus ancienne. Une équipe se mit en place et débuta des chantiers estivaux, puis des expositions dans les salles des gardes du XVIe siècle (autrement appelées "salles voûtées", quand on n’entend pas carrément "les caves" !! Et que certains s’imaginent que les vicomtes d’Orthe y faisaient régulièrement des sessions de jazz …).

Le Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques

du pays d'Orthe a été créé le 22 octobre 1976, et déclaré sous le numéro d’enregistrement 1837 à à sous Préfecture de Dax)
Partie prenante et surtout à l’origine de la formation du Centre culturel, le Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques du pays d’Orthe s’appuie sur une dizaine d’années de fouilles archéologiques homologuées sur le site de Pardies à Peyrehorade, entre 1976 et 1985 ainsi que des prospections et relevés effectués dans cette même période.

Depuis, le temps est venu d’exploiter le matériel exhumé, de le présenter au public et de réaliser des études approfondies. 

Dès 1996, une série de stèles discoïdales est présentée dans la salle capitulaire du monastère de Sordes (voir Orthenses n°12). Deux études sont présentées lors de colloques internationaux (1982 et 1994) sur la stèle discoïdale (voir Horizon de pages).

En 2002, l’actuelle présidente du GRAHO, Aliénor LARRÈRE-LABEYRIOTTE, alors étudiante à l’UPPA de Pau, présente une recherche de maîtrise portant sur le matériel de la fouille programmée des années 70 (voir Orthenses n°6, 7, 8, 9), étude qui aboutit à la présentation de divers objets et fragments au

Musée de l’abbaye d’Arthous.
Le travail de ce petit groupe de passionnés se poursuit et alimentera notre publication encore longtemps.

À l’article 5, l’association se donne pour objectifs :
•    L’accueil et l’information du public dans les mairies du pays d’Orthe
•    L’initiation et la formation des adhérents
•    La mise en place de structures d’échanges, de communication et de promotion…
Quinze ans plus tard, il est possible de dire que l’essentiel est atteint même si le résultat ne ressemble pas, en effet, à ce que nous avions imaginé. Qui pensait à l’époque à la création d’un site Internet ? Nous n’étions pas encore informatisés (nous étions encore de farouches adeptes du "photocopie-découpage-collage") et n’avions d’ailleurs aucun moyen d’imaginer l’ampleur que nous donnerions à cette association.

Le domaine culturel et la promotion

Nous étions issus de plusieurs associations qui œuvraient dans le domaine culturel et la promotion du pays d’Orthe et nous pensions qu’il était opportun de rassembler nos énergies. Cela n’a pas toujours été possible et cela se comprend aisément, tant la culture revêt des aspects divers et parfois très éloignés.
Nous avions aussi pensé que ce serait facile de trouver un hébergement à nos activités… Nous avons pensé, pensé… et nous avons même rêvé…

Renouer le fil de l'histoire

Mais surtout, pendant ce même temps, nous avons œuvré dans la constitution d’une "Mémoire" rassemblant témoignages et documents dans une démarche exhaustive et non partisane, curieux de tout ce qui renoue le fil de l’histoire, de notre histoire sociale, des liens qui se tissent dans le territoire ; et là, nous avons un résultat qui se lit au fil des pages de notre revue "Orthenses", de nos premières publications (voir bibliographie), environ 250  m² de panneaux d’expositions et des objets divers…
Nous avons même tendance à oublier aujourd’hui la dénomination "Centre culturel" au profit de celle "d’Orthenses", ce titre plus proche de notre réalité d’Orthenses (ou Orthois d’aujourd’hui).