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Durant des millénaires, l’accumulation des matières premières, l’engloutissement de forêts entières, ont transformé le tréfonds de l’écorce terrestre en un gigantesque laboratoire naturel. Un jour le sous-sol saint-lonnais, exploré par l’homme a livré son secret.

L'histoire de la mine de Saint Lon, n'est qu'une succession de courtes périodes d'exploitation entrecoupées de longues périodes d'abandon. Comme aimait à le souligner Pierre Labadie, alors maire de la commune, "c'est malheureusement pendant les périodes de guerre que l'exploitation a été la plus active : 1870, 1914, 1940…"

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FORGES & FORGERONS

 

Situé à l'est du village, et en partie sur le territoire de la commune de Cagnotte, le gisement était connu depuis les temps les plus reculés. Les forgerons et charrons des alentours venaient s'approvisionner en combustible dans les "communaux" du ravin de Lasalle, pour alimenter leurs forges et travailler le fer. Ils creusaient des trous, trouvaient des couches d'affleurement et recueillaient ce "charbon de terre" précieux pour leur forge et surtout, gratuit. Ce gisement est sans doute une explication à la multiplication des forges à proximité et dans les communes environnantes. Les maisons "Lahargou" ( la forge ) déjà recensées en 1620, "Jeanhargou", "Lahargue", "le Haou" ( le forgeron ), les forges du Geloux et de Labadie en témoignent.

 

Philippe Soussieux dans son ouvrage "Arjuzanx, l'exploitation du lignite dans les Landes", rapporte que le quartier de Saint Lon où était extrait le lignite, était appelé selon la tradition, "Rue Musquine" ; qu'il était habité par les Cagots ( aussi appelés Crestians, Gahets, Gésitains…) parias dont on discute toujours les origines. Tenus à l'écart de la population, il ne leur était permis d'exercer que certains métiers ; ils n'entraient à l'église que par une porte qui leur était réservée, n'utilisaient que leur bénitier, se mariaient entre eux et étaient enterrés à part des autres. Saint Étienne d'Orthe et Pey ont aussi leur "Rue Musquine".

La première véritable exploitation de la "mine de charbon de terre, située dans la paroisse de Saint Lon en la vicomté d'Orthe" est due, en 1756, au sieur Moracin de Bérens, négociant à Urt. Elle dure quinze mois. D'autres tentatives se succèdent en 1769, 1770, 1775 et 1778.Un rapport d'analyses déclare en effet lm'exploitation prometteuse : " On peut utiliser cette lignite cette lignite pour travailler le fer". Mais la réalité s'avère moins heureuse car l'extraction est difficile.

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La première véritable exploitation de la "mine de charbon de terre, située dans la paroisse de Saint Lon en la vicomté d'Orthe" est due, en 1756, au sieur Moracin de Bérens, négociant à Urt. Elle dure quinze mois. D'autres tentatives se succèdent en 1769, 1770, 1775 et 1778.

 

Un rapport d'analyses déclare en effet lm'exploitation prometteuse : " On peut utiliser cette lignite pour travailler le fer".

 

Mais la réalité s'avère moins heureuse car l'extraction est difficile.

 

 

 

Une exploitation Industrielle au XIXe siècle

C'est le 10 avril 1831 que pour la première fois, le gisement fait l'objet d'une vraie concession, octroyée par ordonnace royale. D'une étendue de 361 hectares ( dont un sur Cagnotte ), la concession est attribuée à P. Badeigts de La Borde et J. Barbaste, associés et fondateurs de la verrerie de saubusse qui utilise le charbon de Saint Lon. On compte aussi dans les utilisateurs, de nombreux fours à chaux, les tuileries de Saint Lon, Tercis et autres lieux.

D'après les recherches de M. Hourton, la demande préalable à la concession, en 1829, portait sur 40 km2 ( 4016 hectares et 30 centiares à et concernait les territoires de Heugas nord, Siest, Orist nord, St Lon, Bélus et Cagnotte. "Les maires étaient tous favorables à cette concession qui pouvait donner du travail aux ouvriers."


Les fabriquants de clous le trouvent bon…

 

Un ingénieur écrit alors dans son rapport : "Le lignite de Saint Lon peut être honnêtement commercialisé ; il possède toutes les qualités d'une bonne houille maigre […] il peut être employé dans toutes sortes de fourneaux ouverts, appareils à vapeur, chaux, fours à briques […] Les fabriquants de clous et les forgerons de Dax, Mont de Marsan et Bayonne l'ont choisi et le trouvent bon. Pour l'utilisation domestique aussi, c'est un bon charbon."

Cette dernière affirmation est contestable car l'odeur piquante qu'il dégage en brûlant, à cause de sa forte teneur en sulfures qui le rendent aussi responsable de pollutions acides, est difficile à supporter par les ménagères.

 

 

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Le transport par eau de Saubusse à Bayonne, est effectué grâce à des gabares qui portent de 150 à 200 quintaux de charbon. Ce transport nécessite avec le voyage du retour, une journée pleine. Le transport depuis la mine jusqu'à saubusse, mais aussi directement vers Dax et vers Salies de Béarn est assuré par des bouviers et leurs attelages.

En 1834, 3124 quintaux sont ainsi extraits des mines de St Lon. Des difficultés financières font cesser la production en 1835 et 1836, puis 939 quintaux sont à nouveau extraits en 1837 et 774 quintaux en 1838. L'exploitation est alors abandonnée.

 

Une odeur de soufre…

 

C'est un ingénieur anglais, William Keene, "découvreur des sources et salines de Briscous", qui rachète la concession pour 6500 francs et reprend l'exploitation en 1845.

Selon une note de l'ingénieur des mines Lefèbvre "Le gite se compose de petits amas exploités de pyrite, de sorte que, sous l'influence de l'air humide, le combustible extrait s'exfolie et s'enflamme spontanément."

L'odeur de soufre qui se dégage est bien connue des environs. On dit même que de nombreuses vignes qui coiffent alors les collines, s'étiolent à cause d'elle…

 

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Bas salaires et accidents…


Le creusement d’un nouveau puits met à jour des gîtes d’une belle apparence : une couche de lignite de 1,70 m à 33 mètres et un autre de 3 m un peu plus bas. Outre les industries locales précédemment citées, des destinations plus lointaines attendent le minerai qui est embarqué sur l’Adour à Port Carrère, sur la commune d’Orist.
L’exploitation se fait six jours sur sept, en utilisant 29 personnes la première quinzaine et 42 lors de la seconde. Dix femmes sont employées au triage te ne descendent pas dans la mine. En un temps où l’on retient 2,50 francs pour la fourniture d’une paire de souliers, il est intéressant de noter les salaires pratiqués : le charpenteir touche 1,75 franc par jour et le mineur de 1,35 à 1,50 franc. Le salaire du manœuvre  varie de 1 à 1,75 franc par jour. Un bouvier avec son attelage reçoit 4 francs par jour et les femmes doivent se contenter de 0,40 à 0,60 franc par jour. [ recherches de M. Hourton ]
Avant que la mine soit à nouveau abandonnée en 1848, ce sont 5000 quintaux de lignite qui sont extraits en 1846 et 4700 en 1847. Plusieurs accidents mortels ont eu lieu avec l’éboulement d’un puits et la situation politique née de la Révolution de 1848 entraîne le départ de W. Keene en Angleterre après qu’il ait transféré ses droits à la Compagnie M. Benesford Whyte.

 

 

… et mauvaises affaires


En 1866, c’est un dénommé Joseph Pérez, géologiste et minéraliste qui “est autorisé à reprendre l’exploitation.” Mais l’opération est de courte durée  car à la suite de mauvaises affaires, Pérez se retrouve en prison dès l’année suivante et la mine est à nouveau délaissée.
Les ouvriers y travaillent alors seuls, pour leur propre compte, personne ne les payant plus. En 1867, ils extraient une moyenne de deux tonnes de charbon par jour. Mais en 1898, de nouveaux directeurs d’exploitation reprennent le site en main et la situation irrégulière des mineurs cesse. Cela ne va pourtant pas durer car les résultats et les sondages sont fort peu encourageants et, dix ans plus tard, en 1878, la mine est de nouveau abandonnée.

 

 

La Compagnie des Salines de Dax

Il faut attendre le 27 mai 1890 pour que, dans une lettre adressée à la Préfecture, la Compagnie des Salines de Daxs’étonne de cet abandon prolongé, préjudiciable aux consommateurs” et propose le rachat du site. En janvier 1895, un arrêté préfectoral met en demeure “le Sieur M. Benesford Whyte de reprendre les travaux d’exploitation dans un délai  de deux mois.Lahouze, le garde-champêtre est requis par le Maire pour notifier l’arrêté à l’intéressé et il finit par déclarer “l’avoir cherché dans toute la commune où il est inconnu.
Le 3 août suivant, la Préfecture prononce “la déchéance des propriétaires actuels de la mine de lignite de Saint Lon.” Onze mois plus tard, le 21 juillet 1896, la Compagnie des Salines de Dax achète le gisement aux Domaines pour la somme de 500 francs. “Cette société a besoin de combustible bon marché pour chauffer l’eau nécessaire au raffinage du sel gemme.
L’affaire “tourne” jusqu’en 1903, date à laquelle la mine est à nouveau abandonnée au prétexte  de rendement médiocre ( il n'a été extrait que 2300 tonnes cette année-là ) et suite à des feux de mines et éboulements.


“Depuis sa reprise, la mine de St Lon a été une lutte incessante contre les quatre éléments : l’air, la terre, l’eau et le feu […]  Mais c’est le feu qui a toujours été le principal ennemi de l’exploitation.”


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Modernisations


De 1917 à 1925 c’est une nouvelle reprise de l’exploitation qui ne parvient cependant pas à se maintenir. De 63 ouvriers qui travaillent au fond, en 1919, ce chiffre tombe à 41 l’année suivante et passe enfin à seulement 24 en 1923.
Le rendement est trop faible. Les conditions de fonctionnement se sont pourtant modernisées : depuis 1901, un chemin de fer minier permet le transport du minerai dans des wagonnets jusqu’au lieu de chargement. Il est ensuite acheminé par des attelages de mules “de la maison Geloux à Saint Lon, jusqu’à Dax” où un quai d’embarquement lui est réservé. La Compagnie des Salines construit le chemin N°5 depuis le Sarrot jusqu’à Maisonnave et propose de partager avec la commune l’entretien de sa jonction avec le Chemin de Grande Communication
( devenu la route départementale N° ) “car St Lon est intéressé au développement de cette industrie […] et les ouvriers nécessiteux de la commune et des environs, peuvent trouver là leur gagne-pain.
À Port de Lanne, on a construit un parc à charbon pour le lignite de St Lon : “Les chars y basculent leur cargaison, reprise à la main ou au coudet, et est transportée à l’extrémité de l’embarcadère au moyen d’un wagonnet Decauville qui, à son tour, bascule son contenu dans la gabare amarrée.

 

 

La Fin de l'Exploitation du Lignite

La Deuxième Guerre Mondiale et la pénurie en combustible amènent la reprise de l'extraction du lignite. Le puits ouvert en 1917 est élargi et quatre nouvelles couches exploitables sont découvertes. L'ingénieur en poste alors s'appelle Louis Jean de Kersauzon, l'oncle du navigateur qui s'illustre dans la seconde moitié du XXe siècle. Des porions des mines du Nord ont été embauchés.

Le travail au fond est pénible. Il fait très chaud dans certaines galeries, alors que l'on patauge dans les eaux d'infiltrations dans d'autres. Le charbon est abattu à l'explosif, au marteau-piqueur ou au marteau perforateur à air comprimé. L'exploitation se fait selon la méthode silésienne. Le toit des galeries est constitué de marnes charbonneuses que l'on maintient avec des boisages en pin des forêts alentour. Les vides sont comblés avec de l'argile, de manière à empêcher le dégagement d'acide carbonique et prévenir les risques d'incendie.

 

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Sabotée par les Maquisards…

 

Pendant la guerre, nombre de Dacquois viennent en vélo à la mine de St Lon pour s'approvisionner en charbon. Mais beaucoup de jeunes gens descendent aussi dans la mine pour ne pas partir en Allemagne. Et beaucoup d'entre eux participent à des œuvres de Résistance avec la complicité tacite des porions, en subtilisant des explosifs qui sont utilisés ensuite pour des actes de sabotage contre les installations de l'armée d'occupation.

En 1944, c'est finalement la mine elle-même qui est sabotée à son tour par les Maquisards, entraînant l'arrêt provisoire de l'extraction. En 1945, elle est la proie d'un important incendie et ne reprendra son activité qu'en 1947. C'est cette année-là que la mine déplore deux morts : celle d'Arthur Lantoine, 37 ans, écrasé par un wagonnet rempli qui s'est décroché et celle d'un prisonnier de guerre allemand dont la mort, faute de témoin, sera déclarée naturelle.

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En 1948, la mévente du charbon, le redémarrage économique difficile de l'Après-Guerre, arrêtent à nouveau l'exploitation. Malgré l'importante manifestation de 72 mineurs sous la halle de Dax, en présence de Charles Lamarque-Candau, ancien résistant et homme politique influent, elle ne reprend pas.

 

Le 27 février 1949, la fermeture de la mine est déclarée officiellement. Il y aura encore quelques tentatives de sondages en 1956 et 1980, mais la concession est finalement annulée par un arrêté du 12 janvier 1981. La trémie est démontée; un ferrailleur de l'Est est venu acheter tout le fer des installations.

 

Et le temps a commencé son travail d'oubli…

 

Témoignages

1903-1928, Henri Perriat habitait à l’époque, dans le quartier à Lespèces, il explique :
"Il existait à flanc de ravin à Sarrot, une galerie où les forgerons de la région venaient se ravitailler. Je me rappelle avoir parcouru cette galerie en 1921. Elle était parsemée de marches, taillées dans la marne, de couleur grise. En fin de parcours, on accédait à une énorme roche. L’eau suintait de partout, elle avait une forte odeur de soufre et allait grossir la source, elle aussi sulfureuse, située à l’entrée de la galerie.
Du deuxième puits, creusé en 1917, on remontait du charbon, transporté par bouviers et muletiers, jusqu’au dépôt de Loustaounaou. Il était ensuite expédié vers les salines de Dax et Bayonne avec des muletiers et un camions américain de marque Packard. Ce camion était chaussé de roues pleines et entraîné par une chaîne reliant le moteur au train arrière. Il était chauffé au lignite, précurseur du gazogène. Le chauffeur habitait Port de Lanne, il avait pas mal d’ennuis avec ce véhicule. Une voie Decauville était ensuite tracée en direction de Betbeder où un quai était aménagé. La ligne passait par Cayès. Un mulet tirait les wagonnets, il était conduit par Émile Peyres dont la famille habite actuellement à Courros.
Le personnel était composé d’ouvriers locaux, mais aussi d’Espagnols dont certains avaient emmené leur famille. Je me souviens avoir été en classe avec un certain José Diaz. La famille Mendiarra était également très connue à St-Lon. Le père, François, et sa femme Clara, fabriquaient des allumettes. Le fils Antoine, parti à Bayonne à l’usine de sel où il tenait un restaurant, est resté très populaire chez nous, contribuant autour des années 60 à l’animation de la kermesse paroissiale. La famille Vicedo également venue d’Espagne dans ces années-là, est toujours présente à Saint Lon. Le directeur de la mine s’appelait Magalon."

 

( De 1945 à 1948, les prisonniers allemands affectés à la mine, sont logés à Lesalle. Ils effectuent leur travail sous la surveillance d'Antoine Vicedo )

 

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À la fin de 1948, d’anciens acteurs de la mine ouvrent les portes du site. Ils expliquent comment fonctionnait la mine pendant toute la période de la guerre.
"À la surface, le directeur et l’ingénieur qui le secondait venaient des mines d’Alsace. Ils étaient responsables de l’exploitation. Le personnel était composé d’un géomètre pour les travaux de surface et de fond, un comptable chargé du contrôle des explosifs.
Deux installations annexes avaient une importance particulière.
Un atelier avec des activités diverses, comprenant un électricien et deux Saint-Lonnais, René Insaby forgeron et Léon Durquéty de Betbeder
, chargé de la préparation des pièces de charpente.
Une lampisterie : les lampes fonctionnant à l’acétylène étaient le seul moyen d’éclairage dont disposaient les mineurs.
Les bureaux étaient situés au Bignaou occupé actuellement par la famille Vicedo. La cantine était tenue par Madame Chibrac au Petit Bignaou habité actuellement par la famille Cazaux. Elle était seulement fréquentée par quelques cadres.
Un mur de soutènement entourait l’entrée du puits. Un assemblage de madriers et de poutres constituait un chevalement, dispositif sur lequel était fixé l’énorme poulie conditionnant la remontée des wagonnets. Un gros câble, contrôlé chaque jour, pour des raisons de sécurité, complétait le tout.
Au fond, trois équipes de mineurs de fond effectuaient une rotation de trois fois huit heures. Elles étaient dirigées par des chefs d’équipe ayant rang de porion. Parmi eux, deux Saint-Lonnais, Joseph Siret et Raymond Bostra. Un porion venu des mines d’Alsace, Arthur Lantoine, futt tué dans une galerie en 1946, écrasé par un wagonnet. Les hommes avançaient lentement, à l’aide de marteaux-piqueurs et d’explosifs. Les galeries étaient étayées avec des madriers et étançons en pin.

Ci-contre M. Chimer,

Ingénieur à la mine de St Lon

à la fin des années 1940

 

 

Le produit de l’extraction était chargé dans des wagonnets appelés berlines, roulant sur des rails. Les berlines étaient placées dans une cage, du genre ascenseur et remontées à la surface. Il y avait en réalité deux cages, glissant le long de colonnes de bois et alternant montée et descente.
Les berlines qui ne contenaient que de la terre étaient déversées sur la pente de Lesalle ; celles qui contenaient le lignite passaient à la trémie. Les résidus formaient le terril. Ces résidus en proie à des réactions chimiques, se consumaient lentement, produisant le "mâchefer", aux aspects de matière volcanique qui a été longtemps utilisé pour les revêtements de chemins et de cours de fermes. Quant au lignite, il était transporté par camions vers Tarbes, Bayonne, Dax et pesé au poids public de Saint-Lon. Les dernières années, sur le chemin du retour, les camions transportaient des scories, approvisionnant le dépôt de la coopérative des agriculteurs, situé à Betbeder."

 

Le lecteur retrouvera l'essentiel des textes présentés ici

qui sont pour la plupart de la plume de Josy GAUBERT de Saint Lon,

dans le numéro 3 de notre revue Orthenses, publié en 2004.

Nous nous sommes inspirés en complément de l'ouvrage de Maurice BLANC,

aussi de St Lon, et de diverses archives familiales.

 

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Le Musée de la Mine

Le Musée de la mine retrace l’histoire de la mine de lignite de St-Lon depuis les débuts de l’exploitation , au XVIIIe siècle, jusqu’à sa fermeture en 1949.

À côté de cette histoire, panneaux et vitrines présentent la grande richesse géologique du sol de St-Lon et le témoignage de la présence des hommes préhistoriques sur le territoire ( industrie lithique aurignacienne).

Entrée libre.

S’adresser à l’Agence Postale ou à la Bibliothèque municipale.

Pour les groupes prendre contact avec la Mairie au 05 58 57 80 53