e village de Bélus s'enorgueillit d'être, sinon un point culminant, du moins un des points dominants (130 m) du Pays d'Orthe avec les sites hauts et voisins de Cagnotte (135 m) et Cauneille (136 m). Orgueil justifié par la splendeur des paysages que l'on y découvre sur la vallée des Gaves et la chaîne pyrénéenne. Au flanc des coteaux, les vignes représentaient, à la fin du XXe siècle, l'essentiel de la production agricole du village qui a élevé en 1952 un monument à François Baco, instituteur qui créa de nombreux cépages et contribua ainsi à la prospérité de sa région.
L'histoire de bélus est intimement liée à celle du Pays d'Orthe. Le village possède de nombreuses maisons du XVIe siècle et en particulier la célèbre caverie dite "de Gardéra".
L'église du XVIe siècle recèle quelques belles particularités. Entourée de son ancien cimetière, non loin du fronton à l'amusante couleur, elle témoigne de la vie paisible de ce sympathique village à l'écart ces voies fréquentées.
Les 566 Bélusiennes et Bélusiens sont implantés au nord de Peyrehorade sur un territoire de 1184 hectares.
Bélus, comme presque tous les villages du pays d’Orthe, offre des caractéristiques médiévales, organisé autour de l’église et de la caverie voisine occupée par le seigneur des lieux. Son histoire est liée à celle de Cagnotte. En commun aussi, le bois d’Orthe qui s’étendait sur plusieurs centaines d’hectares sur Bélus, Cagnotte, Cauneille et Peyrehorade, sur le versant sud de son territoire, tourné vers les Gaves. Bélus forme avec Cagnotte (à l’est) et St-Étienne-St-Lon (à l’ouest) le toit du pays d’Orthe, son versant nord étant tourné vers l’Adour. La vieille route "de crête" reliant St-Étienne à Cagnotte, emprunte le territoire de Bélus.
Retrouvez les informations de la Commune de Bélus sur le site municipal, en cliquant sur l'image ci-contre.
La Caverie de Villenave
La caverie avait une fonction militaire, protégeant la population de son domaine contre de possibles attaques ennemies.
Celle-ci domine le bois d’Orthe et les Gaves. Elle surveille surtout le passage de l’ancien chemin dit de "Bernat Panat" qui monte à Bélus à l’est de Peyrehorade (cité dès le XIIe siècle) et qui subsiste partiellement.
La première mention connue de cette caverie date du milieu du XIVe siècle, vers 1343. Vendue en 1540 à Bertrand de Six, elle fut
cédée en 1562 à Jean de Saint Martin. L'édifice actuel date du XVIIe siècle.
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Portail d'entrée de la caverie
Photos ©M.H. CINGAL 2009
L'Église Notre Dame de l'Assomption
Elle est datée du XVIe siècle, construite probablement sur un édifice médiéval. Elle possède de curieux fonts baptismaux à trois cavités, creusées dans la pierre. On
peut aussi y découvrir deux intéressants tableaux du XIXe siècle, une Assomption par Bessant de Rome et une apparition de St Vincent de Paul à une religieuse et à deux pauvres.
À l'intérieur de l'église
Photos de Richard Saingirons - 2014
La Mairie
La maison rurale de Beyris
Les maisons sont anciennes (reconstruites ou réaménagées au fil du temps), la plupart sont citées dès le milieu du XIVe siècle. La constitution marquée de
hameau atteste également l’ancienneté du peuplement.
Parmi ces maisons anciennes, la ferme de Beyris, un ancien capcasal typique avec ses deux corps de bâtiment en vis à vis. C’est le résultat d’une pratique médiévale, connue au
moins au milieu du XIVe siècle, qui consistait à attribuer un lopin au cadet pour lui permettre de s’installer sur le même domaine.
François BACO et la rénovation du vignoble
Les coteaux de Bélus seront précocement voués à la culture de la vigne et François Baco (1865-1947), un instituteur d’origine peyrehoradaise, en poste à Bélus, va s’occuper vers la fin du XIXe siècle, de rénover le vignoble.
Un monument sera érigé à la mémoire
de François, que l'on doit au sculpteur J. Dulau.
Ci-dessous, en 1906,
François BACO et les écoliers de Bélus
Parmi ces écoliers, autour de François BACO, directeur de l'école, de son épouse et des enseignants et parmi les élèves, Marie Augusta DUFAU (2), née à Bélus en 1893 et sa sœur Gabrielle DUFAU (1), née en 1896.
Sans qu'il soit possible pour l'heure de les situer, devraient figurer sur cette photographie : Albert DURQUÉTY (né en 1894), Camille DURQUÉTY (né en 1899), Marie Louise DURQUÉTY (née en 1896) et Raymond DURQUÉTY (né en 1892), tous frères et sœur.
(Informations communiquées par Frédéric PETIT )
Lucien DUROSOIR ( 1878 - 1955 )
Vers 1920, vient s’installer à Bélus le musicien Lucien Durosoir (1878-1955). Violoniste réputé avant la Première Guerre mondiale, il voit sa vie bouleversée par le conflit auquel il va participer. Après la guerre, il va trouver à Bélus l’inspiration pour une nouvelle carrière de compositeur.
(Retrouvez Lucien Durosoir dans figures du Pays d'Orthe)
Le Fronton et la Pelote
Le Monument aux Morts
Retrouvez l'histoire des Poilus
de Bélus et des autres communes
du Pays d'Orthe dans ce numéro Hors série
de notre revue Orthenses qui a été publié
en novembre 2008 grâce aux apports
de documents, photos, témoignages,
carnets et décorations par les familles
de ces soldats.
En cliquant sur l'image, vous accédez à la page
où vous pourrez commander cet ouvrage… et d'autres.
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