orthe, nostalgie, pardies, peyrehorade, landes, aquitaine, vendange

ous trouverez ici des images du temps passé, témoignages datés et sans ambiguité qui parlent à notre mémoire avec des parfums de nostalgie. Certaines sont bien connues et l'on peut reconnaître des personnes, des lieux, des événements. D'autres, au contraire, sont beaucoup plus difficiles à définir avec précision. Des personnages restent des inconnus,des lieux restent à déterminer… jusqu'à ce que l'un d'entre nos visiteurs y retrouvera peut-être des noms, y reconnaîtra des sites. Peut-être vous ?…

Tout en gardant bien présent à l'esprit que ces pages sont là aussi pour accueillir les images et les témoignages qui vous posent les mêmes questions…

Milieu de XXe siècle

Ci-dessous et ci-contre,

deux images des vendanges à Pardies.

En ce temps-là, il y avait encore des vignes sur chaque métairie.

D'accord, le vin était

une horrible piquette

qui laissait de larges traces violettes

aux lèvres et au cul

des verres.

Mais aujourd'hui les grappes sont remplacées par les rigides alignements des grains jaunes du maïs à perte de vue ou par les lianes exotiques ( et prolifiques ) des kiwis. Le vin ne sera plus tiré…

Collection L. Pardies

Photo pour l'heure inconnue.

Porte au dos la mention : "Peyrehorade

Souvenir de la Foire du 30 mai 1928".

Qui reconnaîtra l'une de ces grâces, certainement de quelque "capitale" voisine, venues s'encanailler au gré des chevaux-vapeur au "marcat de Peyrehourade " ?

De façon plus prosaïque, il semblerait que ce véhicule soit celui du photographe Meyer que l'on peut retrouver sur de nombreuses cartes postales de la région.

Mais pouvant tout à fait servir de "décor" à des prises de vues-souvenirs…

Où les dames semblent ici se tailler la part du lion.

Collection "Cartomaniaque"

1936 - Le pèlerinage à Lourdes

Beaucoup de Peyrehoradaises à redécouvrir sur ce témoignage d'une tradition
qui s'est développée tout au long du XXe siècle dans notre région…
et partout ailleurs : celle du voyage à la grotte de Massabielle.
D'où l'on ramènera le bidon d'eau "miraculeuse" et les cailloux du Gave.

Collection M. L.

FUNESTE ARPAN

Il avait poussé de toutes ses forces propulsant sa cime aiguisée à plus de vingt mètres de ces riches alluvions qui le nourrissaient si bien. Mais un jour de grand soleil de 1947, les bûcherons de l’entreprise Lamolère à Peyrehorade s’en vinrent bruyamment.

Casques, chaussures et équipement de sécurité complet pour un ouvrage sans risque. On entame délicatement le travail à la hache.
Il faut des costauds pour manier l’arpan et on se relaie à l’ombre des feuillages car il faut, maintenant, aller vite en besogne
Le grand arpan a fini par terrasser le peuplier tenace pendant que le soleil s’en allait, allongeant son ombre. Même le chien Youki participe aux agapes du triomphe.