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Les 656 "Pireutches" et "Pireutchs" se répartissent sur un territoire étendu de 1385 hectares.

Les barthes de l’Adour couvrent une vaste partie de la commune et les habitants du village étaient traditionnellement marins et pêcheurs. En 1982, on sortit de la rivière un chaland monoxyle (taillé dans un tronc d’arbre) déposé au musée de la batellerie à Conflans-Ste-Honorine.

Le vieux bac qui permettait la traversée de l’Adour fut remplacé en 1935 par un pont.

 

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Du passage de l'Adour avec le bac, ci dessus,

À l'inauguration du pont de la Marquèze

entre Pey et Josse, en février 1935, ci-dessous.

L'Église Saint Saturnin

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Citée dès la fin du XIème siècle, l’église possède un chœur ainsi que des murs de la nef, romans. Elle renferme un retable de la Vierge du XVIIe siècle et elle a été munie de vitraux à la fin du XIXe siècle (ateliers Mauméjean et Dagrand).




La Caverie du Geloux

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La caverie du Geloux (ou Camiade au XIVe siècle) a plusieurs fois changé de nom, prenant à chaque fois le patronyme de son nouveau propriétaire.

On y trouve un portrait d’Auguste Cabarrus peint par John Lewis Brown (milieu du XIXe siècle).

 

La caverie que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Geloux, est citée sous le nom de “Camiade” dans le texte de la transaction passée en 1343 entre le vicomte d’Orthe et les habitants de la vicomté. Plus de quatre siècles plus tard, sur les cartes dressées par  Cassini, ce nom désignera le moulin voisin proche que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Moulin de Barroumes.

 

Il est vraisemblable que ce moulin n’était qu’une dépendance de ce domaine. Sur cette même carte, le Geloux n’est porté que comme simple maison.

Tout au long des divers textes connus, le Geloux aura été re-nommé à diverses reprises - vraisemblablement du nom de ses habitants successifs, comme cela est souvent le cas - et sera connu comme “Barroumès”, “Sanguinet” ou “Éoux”.


Au début du XVIIIe siècle, elle est propriété de la famille de Biarrotte, en 1724, avant de passer, entre 1732 et 1744, pour ce que nous en connaissons, aux mains de la famille Ducros de Betbeder. Jean de Betbeder, tout d’abord, qui est  Maître de camp de cavalerie ( il participera à l’assemblée des Trois Ordres de 1789, à Dax ). Puis Étienne, en 1744, porté comme “cavier de Camiade”.

 

C’est cette famille Betbeder qui restaure l’habitation et la dote de son fronton triangulaire.


Survient la Révolution et c’est Pierre Étienne Cabarrus, négoçiant de Bayonne, qui devient le maître du Geloux. Mais il remet en vente son bien, le premier octobre 1820.

Aujourd’hui encore, trois fermes du voisinage portent les noms de Barroumès, Sanguinet et Gabarrus. Comme en témoigne cette mise en vente de 1820, elles appartiennent au domaine, de même que le Moulin de Camiade.

La Batteuse

En 1937, pas moins de trois paires de vaches sont nécessaires pour tirer la batteuse dans la côte de Pey. Dans ce village, les attelages de ce type seront utilisés exclusivement jusque dans les années 1950. Le premier tracteur n'entrera dans le quotidien de Pey qu'en 1955.

Les bêtes sont attelées avec un joug en aulne ou en vergne qui est mis en forme par le charron-charpentier du village qui enseigne son art à son petit-fils. Mais le dernier joug a été exécuté dans les les années 1960…

 

 

La Médiathèque Communale

uverte depuis octobre 2002, la Médiathèque municipale de Pey  est gérée par une équipe de bénévoles rassemblés en association loi 1901. Cette association est liée par convention à la Commune, elle-même en convention avec le Conseil Général par le biais de la Médiathèque départementale.

Cent quarante abonnés réguliers la fréquentent. Ils peuvent emprunter par semaine quatre livres, un CD-Rom et une vidéo ou DVD parmi les 2500 ouvrages en rayon. Un service de commandes permet de se procurer auprès de Mont de Marsan les ouvrages désirés et non disponibles sur place.
Située à l’étage de la salle polyculturelle, elle est d’un accès facile y compris pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite puisqu’elle communique de plain-pied avec le parking de l’église.
Héritière de l’ancienne bibliothèque municipale qui n’avait pas de local en propre, elle a rapidement trouvé un public parmi les habitants de Pey mais aussi ceux des communes voisines qui sont (très bien) accueillis dans les mêmes conditions.

Les utilisateurs d’informatique ont à leur service trois postes publics reliés à internet via une liaison ADSL et disposent des logiciels bureautiques de base, de deux imprimantes dont une photocopieuse couleurs. Ils peuvent en outre faire appel aux bénévoles qui ne sont pas avares de conseils pour les débutants. Ces services sont gratuits hors prise en charge des consommables.
La Médiathèque a aussi pour vocation de développer une animation culturelle qu’elle met en pratique avec l’exposition permanente de peintures, photos, sculptures renouvelées tous les deux mois. Elle accueille les expositions du Centre culturel du Pays d’Orthe, et se fait régulièrement le relais des animations proposées par la Médiathèque Départementale.


Le Monument aux Morts

 

Retrouvez l'histoire des Poilus
de Pey et des autres communes
du Pays d'Orthe dans ce numéro Hors série
de notre revue Orthenses qui a été publié
en novembre 2008 grâce aux apports
de documents, photos, témoignages,
carnets et décorations par les familles
de ces soldats.

 

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où vous pourrez commander cet ouvrage… et d'autres.